[Communiqué] Signature de Lamark Biotech. Reverse, le projet de co-maturation entre Lutech et Lamark Biotech, pour un traitement de la DMLA humide à base d’une protéine de venin de serpent de synthèse.
Le projet Reverse porte sur l’utilisation de la Lébécétine, une protéine initialement caractérisée dans un venin de serpent pour la prise en charge de la DMLA humide et la rétinopathie diabétique. Ces deux pathologies sont respectivement les principales causes de cécité chez les personnes âgées et en âge de travailler. Le développement d’une nouvelle formulation de la Lébécétine, afin d’augmenter sa stabilité et autoriser une diffusion lente (« slow release ») est réalisé par l’équipe de Xavier Guillonneau de l’Institut de la Vision (Sorbonne Université, Inserm, CNRS) en co-maturation avec la SATT Lutech et Lamark Biotech. L’objectif de la co-maturation est de réaliser cette nouvelle co-formulation de la Lébécétine et d’évaluer son efficacité.
La SATT Lutech a accompagné lors d’un premier programme le dépôt de la demande de brevet et la preuve de concept du projet sur la protéine originale de venin de serpent à une protéine recombinante, pour que l’équipe de Xavier Guillonneau passe de la recherche fondamentale vers un traitement pour les patients. Dans un second temps, la SATT Lutech a lancé en 2022 une prospection industrielle pour trouver des débouchés commerciaux au projet Reverse. Lamark Biotech qui travaille sur de nouvelles formulations pour de nouvelles vies de produits, souhaitait se développer dans le secteur de l’ophtalmologie et s’est positionné comme partenaire du projet. Comme l’explique Xavier Guillonneau : « L’institut de la vision est spécialisé sur la partie ophtalmologique, nous avons tous les équipements pour vérifier si les formulations sont efficaces. Lamark Biotech a une expertise sur l’enrobage de molécules. Nous sommes complémentaires chacun dans nos domaines avec nos partenaires et c’est une force. »
Les trois partenaires échangent régulièrement sur l’avancée scientifique, technologique et juridique du projet Reverse. Rendez-vous dans un an pour les premiers résultats.